Dès sa tendre enfance, la femme de Uashat mak Mani-utenam se passionne pour l’art : le dessin et les couleurs la fascine. Puis, il y a quelques années elle découvre la pâte polymère, communément appelée pâte fimo, ainsi que la peinture, qu’elle apprend par elle-même. De la pâte polymère nait des petits bijoux avec des objets de toutes sortes comme des mocassins, des teueikans et des pihaissens. Elle fait aussi des sculptures qui, comme ses bijoux, demandent beaucoup de minutie c’est pourquoi elle prend peu de commandes à la fois.
Étant une de celles dans la communauté à faire ce genre d’art, elle a eu la chance d’exposer plusieurs fois pendant le Festival Innu Nikamu. Virginie s’implique aussi beaucoup dans sa communauté à plusieurs niveaux, autant en politique, dans les centres de la petite enfance, et pour la promotion de l’innu-aimun. Elle souhaite transmettre son savoir dans la langue innue à ceux qui ne la connaissent pas.